Vers Big Brother

Que contrôle-t-on vraiment, en matière d’intrusion dans la vie privée des gens ? Insidieusement, notre vie se trouve de moins en moins privée et de plus en plus surveillée par des tiers.
Oh, bien sûr… il y a de « bonnes » explications à ces intrusions :
- une caméra, qui va permettre d’arrêter un malfaiteur (ou contrevenant, ce qui revient au même).
- Des cookies, qui vont permettre d’améliorer notre vie en nous aiguillant vers des annonces de pages de produits similaires à ce que nous avons consulté, sous le couvert de nous donner du choix.
En fait, tout devient matière à flicage. Nous sommes forcément mauvais et en même temps, nous sommes de très bonnes vaches à traire.
Facebook l’a bien compris, d’ailleurs : il nous a offert son « magnifique » réseau social, l’a bien enrichi de petits applets publicitaires polluants partout, recueille chaque jour une quantité incroyable de données sur notre comportement, nos liens avec les autres, etc. Et il n’est pas le seul…

Il y a eu 1984 (le livre, bien entendu). Pourtant, ça n’a pas suffi, en matière d’avertissement. Tout le monde connaît l’expression « Big Brother nous regarde », et malgré tout, tout le monde accepte sans moufter l’intrusion de plus en plus fréquente dans sa vie privée.

D’ores et déjà, on ne peut plus se gratter le nez (voire les fesses) dans la rue, les parkings souterrains et dans les magasins. On ne peut plus passer les péages des autoroutes sans être filmés. Il n’est pas non plus possible de retirer de l’argent dans un distributeur sans être filmé (et les banques donc). On ne peut plus surfer sans envoyer des informations dont on ignore la teneur à des inconnus, sauf si on est malin et qu’on bloque les cookies. Sauf que pour certains sites, les bloquer revient à ne pas pouvoir utiliser le site.

Jusqu’où ira cette intrusion ? Quand ne pourrai-je plus passer devant un miroir chez moi sans que quelqu’un d’autre le sache ? Laisserons nous faire ?

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